
De quoi s'agit-il ?
Auto-Stop Bure ou comment parler du nucléaire en faisant de l’auto-stop ?
Pourquoi cette conférence ?
"Le nucléaire a beau être la fierté française, le sujet n’est en pas moins tabou. C’est un sujet qui semble d’un 1er abord réservé aux spécialistes. Alors comment peut-on refuser un projet d’enfouissement de déchets nucléaires et réussir à faire entendre sa voix quand on n’a pas le titre d’«expert.e» ?
Quelle légitimité ai-je à m’opposer au nucléaire si je ne suis pas scientifique ?
Souvent l’on m’a demandé ce que je « faisais » dans la vie, et souvent j’ai eu du mal à répondre à cette question.
Cette question on vous la pose souvent en stop, par exemple. Ce qui est très agréable, d’ailleurs, de voir que l’autre
s’intéresse à ce que vous faites. Mais quand je répondais «Je vis à la maison de résistance, à Bure », il fallait que je
sois capable de justifier ce choix.
Aussi, longtemps j’ai cru que mes arguments devaient être basés sur des chiffres, des faits précis.
Mais ce n’est pas qu’avec des chiffres et des hypothèses scientifiques que j’ai envie de parler du nucléaire. J’ai envie d’en parler avec ce que je ressens, avec la colère qui m’anime quand je comprends tout ce que cela implique : exploitation des sols et des personnes dans les mines d’uranium, pollutions, ... Et aussi avec ce sentiment d’injustice, celui de ne pas pouvoir être écoutée.
La conférence gesticulée permet tout ça, d’apporter des savoirs froids, les chiffres et les faits que j’ai appris, et des savoirs chauds, ce que ça me fait en moi, comment ça me fait réagir, comment toutes ces informations que je reçois me font gesticuler.
Partant de mon histoire personnelle, et de comment un jour, j’ai commencé à me questionner sur le nucléaire, j’en arrive, petit-à-petit, à comment je me sens l’envie aujourd’hui de parler de tout ça, d’ouvrir des débats, et de manière plus générale, de la force de nos témoignages."
Auto-Stop Bure ou comment parler du nucléaire en faisant de l’auto-stop ?
Pourquoi cette conférence ?
"Le nucléaire a beau être la fierté française, le sujet n’est en pas moins tabou. C’est un sujet qui semble d’un 1er abord réservé aux spécialistes. Alors comment peut-on refuser un projet d’enfouissement de déchets nucléaires et réussir à faire entendre sa voix quand on n’a pas le titre d’«expert.e» ?
Quelle légitimité ai-je à m’opposer au nucléaire si je ne suis pas scientifique ?
Souvent l’on m’a demandé ce que je « faisais » dans la vie, et souvent j’ai eu du mal à répondre à cette question.
Cette question on vous la pose souvent en stop, par exemple. Ce qui est très agréable, d’ailleurs, de voir que l’autre
s’intéresse à ce que vous faites. Mais quand je répondais «Je vis à la maison de résistance, à Bure », il fallait que je
sois capable de justifier ce choix.
Aussi, longtemps j’ai cru que mes arguments devaient être basés sur des chiffres, des faits précis.
Mais ce n’est pas qu’avec des chiffres et des hypothèses scientifiques que j’ai envie de parler du nucléaire. J’ai envie d’en parler avec ce que je ressens, avec la colère qui m’anime quand je comprends tout ce que cela implique : exploitation des sols et des personnes dans les mines d’uranium, pollutions, ... Et aussi avec ce sentiment d’injustice, celui de ne pas pouvoir être écoutée.
La conférence gesticulée permet tout ça, d’apporter des savoirs froids, les chiffres et les faits que j’ai appris, et des savoirs chauds, ce que ça me fait en moi, comment ça me fait réagir, comment toutes ces informations que je reçois me font gesticuler.
Partant de mon histoire personnelle, et de comment un jour, j’ai commencé à me questionner sur le nucléaire, j’en arrive, petit-à-petit, à comment je me sens l’envie aujourd’hui de parler de tout ça, d’ouvrir des débats, et de manière plus générale, de la force de nos témoignages."